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Musicothérapie

Actualités

Grossesse et musicothérapie : les 2 font bien la paire

La musicothérapie est utilisée par les musicothérapeutes comme un médiateur pour favoriser des soins psychologiques, voire directement musculaire ou énergétique. C’est la connaissance de l’action des sons et de leurs conséquences qui permet cela.
Le monde est vibration, fréquence. Dès sa conception le fœtus est soumis à l’action de tous les sons qui l’entourent et le traversent et le liquide amniotique amplifie cela. C’est à partir du 5ème mois que l’appareil auditif est formé. La voix de maman est alors perçue un peu comme le son des baleines, papa est plus dans les infras basses. Il a été constaté que des musiques écoutées régulièrement par maman enceinte impliquant le calme (berceuses entre autres) étaient reconnues par bébé une fois né, cela par l’apaisement et l’attention immédiate qu’il adopte en les écoutants. Par contre bébé sursaute dans le ventre de maman s’il y a des cris, des sons brusques, ou se relaxe dés que maman se détend en écoutant des musiques douces, les endorphines profitent aussi à bébé ! Donc joies et tristesses sont expérimentées par bébé déjà parce que maman les vit et les transmet, donc attention aux compositions tristounettes ou trop rythmée, voir vociférant !
Le playlist préféré :
• Chopin : premier concerto pour piano (deuxième mouvement)
• Bhrams : intermezzo
• Debussy clair de lune
• Mendhelssohn : symphonie Italienne (deuxième mouvement)
• Sibelius : le cygne
• Mozart : Piano Concerto No. 21, K.467
Il ne faut pas tout écouter chez Mozart durant sa grossesse, pas certains requiem, ni le mariage de figaro par exemple ! Par contre certaines compositions de Mozart ont l’art d’amener une harmonie cellulaire, constatée par des études scientifiques, le Docteur Tomatis a démontré les effets neurophysiologiques (l’action sur le cerveau et le système nerveux central) de cette musique.

La musicothérapie un bon soin pour les prématurés

Peggy Lejoncourt, psychologue au service de la néonatologie, travaille notamment sur le lien parent-enfant qui est souvent fragilisé dans les situations des grands prématurés : leur pronostic vital étant engagé, ils ne peuvent pas être portés, bercés ou nourris par leur mère.
Dans le service, une attention particulière est portée à l’implication des parents dans les soins pour favoriser le contact précoce avec le bébé pour que le sentiment de parentalité se construise au mieux. « Une naissance prématurée est un grand choc pour les parents. Ils sont parfois déçus parce qu'un prématuré n'est pas le bébé dont ils ont rêvé. Le fait de le voir ouvrir les yeux, réagir à l'écoute des sons que propose Stéphanie, les rassure parce qu'ils se rendent compte que leur bébé communique avec son environnement, » explique Cécile Barelle, cadre infirmier du service.
A l’hôpital de Creil, seul hôpital en France qui depuis 2007 a intégré la musicothérapie dans les soins en néonatologie. Stéphanie Lefebvre est musicothérapeute, et a accompagné cette initiative depuis ses débuts. Deux fois par semaine elle met ses compétences à disposition du service pendant trois heures.
Stéphanie s’adapte à la situation de chaque enfant : avant de choisir le type d’intervention, elle passe par une étape d’observation en fonction de son état, de ses besoins et de son stade de maturation. En réanimation, elle utilise peu de paroles ou de chansons, mais plutôt le humming, une voyelisation rythmée pour créer un univers enveloppant qui rappelle l’univers sonore in utero. Soutenu par le bruit du tambour d’océan, le son simule les vibrations sonores qui parviennent au bébé par la paroi utérine ainsi que les battements du cœur de la maman, le souffle de la circulation sanguine, les bruits intestinaux. Apaiser un grand prématuré, c’est d’abord agir au niveau physiologique : réguler sa respiration et son rythme cardiaque et limiter sa dépense calorique pour optimiser les bénéfices de son apport alimentaire pour sa croissance et son développement.
Stéphanie suit les prématurés tout au long de leur séjour en néonatologie. Une relation avec le musicothérapeute s’établit au fur et à mesure des séances, ce qui participe au développement neuro-comportemental et psychoaffectif de l’enfant : « Au niveau de la survie des grands prématurés, on a fait d’énormes progrès. L’enjeu principal en néonatologie et en réanimation est d’en faire autant en soins de développement. La musicothérapie y joue un rôle important, comme la prise en charge en psychomotricité ou par les psychologues, dans l’immédiat comme dans la prévention des séquelles qui peuvent se manifester dans leur vie future.»

Dépression chez les jeunes : la musicothérapie est une bonne thérapie

Grâce à la musicothérapie, les enfants et les jeunes avec des troubles de comportement et des problèmes émotionnels verraient leur estime de soi renforcée et leur dépression atténuée, selon la récente étude publiée dans Science Daily.
Menée de 2011 à 2014 sur un échantillon de 251 enfants et jeunes, cette étude a été réalisée par les chercheurs de l'Université de Bournemouth et de l'Université de la Reine à Belfast. Elle est la plus vaste étude réalisée sur ce type de patients, très fragiles, selon Valerie Holmes, de l'Ecole de médecine de l'Université de la Reine, à Belfast. Comme le précise Sam Porter, professeur à l’Université de Bournemouth qui a encadré l’équipe de chercheurs, son impact pourrait être décisif dans le choix des thérapies proposées par différents établissements de soin.
Sur les 251 enfants et jeunes de 8 à 16 ans pris en charge pour des troubles émotionnels, développementaux ou comportementaux, 123 ont suivi la musicothérapie en plus des traitements traditionnels. A l'issue de la période d'observation, les chercheurs ont constaté que les jeunes avaient une meilleure estime de soi et souffraient moins souvent de dépression. Pour les jeunes de 13 ans et plus, ils ont remarqué en plus une amélioration des capacités de communication et de coopération, ainsi qu'un développement considérable des habilités sociales dans toutes les catégories d'âge. Ces résultats ont été avancés en comparaison avec le groupe témoin de 128 enfants et jeunes qui ont suivi le traitement traditionnel sans la musicothérapie.

Spectacle bénéfice : la 15ème édition assurée par Martin Deschamps et Sylvain Larocque

La Fondation des jeunes handicapés intellectuellement de Lanaudière organise chaque année un spectacle bénéfice pour récolter des fonds en faveur des enfants handicapés. Cette année, le spectacle en est à sa 15ème édition. Il sera présidé par Me Claude Saint-Laurent et animé par Martin Deschamps, auteur-compositeur-interprète et Sylvain Larocque, humoriste.

Une initiative pour financer le service musicothérapie à l’école Espace Jeunesse

Spectacle bénéfice est une initiative pour démontrer l’engagement et la sensibilité au destin des autres. Martin Deschamps et Sylvain Larocque participent pour la première fois à ce spectacle bénéfice qui aura lieu dans la salle Rolland-Brunelle le vendredi 26 Avril. Comme durant toutes les autres éditions, le spectacle commencera par des numéros émouvants des élèves de cette école située momentanément à Saint-Paul.L’objectif des organisateurs est de remplir la salle pour récolter des fonds nécessaires au service de musicothérapie de l’école Espace Jeunesse.

La musicothérapeute du centre, Maire-Elaine Ouimet a été séduite par les aptitudes de ses élèves malgré leur déficience intellectuelle. La musique améliore les potentiels de l’enfant et favorise son développement. Elle contribue aussi au moment d’accomplissement et de satisfaction de ces jeunes. Selon la directrice de l’école, Annie Guévremont, chaque progrès est réjouissant car ces jeunes procurent de la motivation et de l’inspiration au quotidien. Il est à rappeler que 60 personnels ayant chacun leurs spécialités s’occupent des 90 élèves du centre.

Pour Pierre Genest, le président de la Fondation, Michel Forget, vice-président de Samares et Véronique Hivon, députée-ministre du comté de Joliette, spectacle bénéfice est une initiative originale qui mérite amplement le soutien de tout le monde.

Bordeaux : un nouvel établissement dédié au traitement et à la recherche sur la maladie d’Alzheimer

Annoncé par Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie, un projet de création d’un centre de traitement et de recherche hospitalo-universitaire sur la maladie d’Alzheimer sera entamé au CHU de Bordeaux en septembre 2013. Il s’agit d’un élément clé du parcours de prise en charge des personnes âgées situé dans le cadre d’une filière gérontologique de haut niveau.

Logement temporaire et permanent

Le projet débutera par la construction d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) qui prendra en charge quelques 70 patients vers la fin de 2014. D’après le professeur Muriel Rainfray, chef du service de gérontologie clinique du CHU de Bordeaux, il sera doté de 60 lits d’hébergement permanent, de 6 lits d’hébergement temporaire et de 6 places d’accueil de jour.

Un accès aux soins

Des passerelles couvertes seront aménagées entre le nouvel Ehpad et le centre de gériatrie de l’hôpital Xavier-Arnosan pour permettre aux résidents d’avoir accès aux examens et autres soins médicaux. Par ailleurs, l’architecture du nouveau bâtiment sera conçue suivant les besoins des patients en situation de déclin cognitif.

Des traitements alternatifs

Du côté de l’établissement bordelais, les patients disposeront de quatre unités d’hébergement dotées de jardin thérapeutique et patio. Une unité d’hébergement renforcé ou UHR sera chargée de soigner les malades présentant de troubles de comportement graves tandis qu’un autre pôle d’activité mettra en place des thérapies non médicamenteuses comme la musicothérapie ou l’art-thérapie.

Le point sur les stades avancés

La mise en place d’une telle proximité géographique permet d’accéder à de nouveaux protocoles de recherche sur une population de patients qui est peu étudiée. D’après le professeur Jean-François Dartigues, président du Centre mémoire de recherche et de ressources (CMRR) de Bordeaux-Aquitaine, 40% des malades d’Alzheimer évoluent en établissement mais aucune étude importante n’a jamais été réalisée sur leur cas. De plus, il n’y a pas beaucoup de données sur l’histoire naturelle de la maladie pour les stades avancés.

Dépressifs : optez pour la thérapie par téléphone

D’après les données de l’INPES, la dépression est l’une des maladies psychiques qui touchent les Français de 15 à 75 ans. Victimes de perte d’énergie, de bouillonnement d’idées noires, d’appréhension de l’avenir ou de grande tristesse, les malades sont à la recherche de nouvelles thérapies pour mieux guérir. Parmi ces dernières, la consultation téléphonique est intéressante car sa prise en charge est facilitée. Par contre, la thérapie en face à face séduit toujours car elle agit sur le long terme.

Dans leur dernière étude, des chercheurs de l’université de Northwestern à Chicago ont démontré qu’une prise en charge par téléphone accroît les effets des thérapies comportementales et cognitives indispensables dans le traitement de la dépression. En effet, cette méthode permet de suivre au mieux l’état du patient et éviter les rechutes.

L’étude s’est déroulée comme suit :

Les spécialistes ont choisi de travailler sur les cas de 325 personnes atteintes de déprime modéré. Divisés en deux groupes, les patients ont suivi 18 séances avec des médecins généralistes tout à fait disposés pour mener à bien les recherches. Pour tester le taux de présence aux thérapies comportementales et cognitives, le premier groupe était traité par téléphone et l’autre en séance classique. Résultat : 20% des malades accompagnés par téléphone ont terminé leur séance prématurément tandis que 32% l’on fait pour les séances en face à face.

De son côté, le docteur Nicolas Neveux, psychiatre à Paris, conseille l’examen clinique indispensable avant chaque début de thérapie. Le fait d’être en présence de son patient permet déjà au spécialiste de mesurer le degré de la dépression grâce à l’hypothyroïdie caractéristique des dépressifs.

Enfin, il est important de signaler que seul un psychologue confirmé peut pratiquer cette méthode.


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